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"L’expertise au service des patients"

Actualités

Un peu d’histoire :

Un implant dentaire, c’est quoi exactement ?

C’est une vis en titane qui se propose de remplacer la racine de la dent. A ce titre, l’implant est placé dans l’os et relié dans un second temps à une couronne. Quand on parle d’implantologie, on distingue une phase chirurgicale : mise en place de l’implant dans l’os (= remplacement de la racine perdue) et une phase prothétique : mise en place de la couronne sur l’implant.

Quelles sont les indications des implants ?

Les implants sont indiqués dans le remplacement d’une ou plusieurs dents manquantes. C’est donc une solution de traitement alternative aux bridges et aux appareils amovibles. Ainsi dans le cadre de l’absence d’une molaire mandibulaire, on peut envisager : - soit la réalisation d’un bridge prenant appui sur les dents de part et d’autre de celle manquante - soit envisager la mise en place d’un implant et par la suite d’une couronne sur cet implant. Dans cette situation clinique, la solution implantaire présente l’avantage par rapport au bridge de ne pas “toucher” aux dents adjacentes.

Un édentement de trois dents pourra également être compensé par la mise en place de deux ou trois implants. Pour un édentement complet, et selon la situation clinique, il faudra envisager la mise en place de 4 à 10 implants et par la suite d’une prothèse fixée. Les implants peuvent également servir à la stabilisation d’une prothèse amovible (généralement à la mandibule).

Intérêts et avantages des implants ?

L’intérêt principal des implants est de permettre le remplacement d’une dent sans toucher les dents adjacentes. C’est une solution moins mutilante (économe en tissus dentaire).

Par rapport à un appareil amovible (dentier), les implants offrent une solution fixe (confort, élocution) et là encore beaucoup moins traumatique pour les dents adjacentes.

Quel sont les prés requis indispensables avant de pouvoir placer des implants ?

La mise en place d’implants dentaires s’inscrit systématiquement dans un plan de traitement global. A ce titre, il est fondamental que les maladies buccales aient été préalablement traitées : maladies carieuse et parodontale. Quand on songe que 80% de la population Française présente une maladie parodontale, il est presque systématiquement nécessaire de procéder à un traitement des gencives préalablement à la mise en place des implants. La mise en place d’implants dans des bouches malades ou présentant de la plaque dentaire et du tartre aboutira à une augmentation significative du taux d’échec et du taux de complication implantaire.

Quelles sont les contres indications des implants ?

Les contres indications absolues peuvent être d’ordre général (maladies générales interdisant la réalisation d’intervention chirurgicale, maladies générales non traitées). Localement, il existe des contres indications relatives comme la quantité d’os (il est souvent possible de procéder à une modification des conditions anatomiques par des greffes osseuses afin de permettre la mise en place d’implants), et la présence de processus pathologiques non traités dans la bouche (maladie parodontale, infection dentaire). La consommation de tabac est une contre indication relative, mais il faut noter que celle-ci augmente significativement le taux d’échec implantaire. L’ostéoporose n’est pas considérée comme une contre indication à la mise en place d’implants.

Comment se passe la mise en place d’un implant ?

La mise en place d’un ou plusieurs implants se déroule sous anesthésie locale dans un bloc opératoire. Afin de respecter des conditions strictes d’asepsie (pour éviter la contamination des implants), le patient est recouvert d’un champ opératoire et le praticien et son assistante sont revêtus de blouses stériles L’anesthésie est identique à celle réalisée lors d’un soin dentaire classique. Après l’anesthésie, il convient de repousser la gencive pour accéder à l’os dans lequel un petit forage est réalisé. Ce forage va alors être progressivement agrandi (pour ne pas traumatiser l’os) afin de permettre la mise en place de l’implant. Les implants standards présentent un diamètre de 4mm et le forage final est de l’ordre de 3mm (en fonction de la densité de l’os) ce qui permet à l’implant d’être bloqué mécaniquement dans l’os. L’implant peut alors être enfoui sous la gencive qui est suturée au dessus (dans ce cas, il faudra procéder au découvrement de l’implant et à la connexion d’un pilier de cicatrisation après 3 mois de cicatrisation). L’implant peut également être directement connecté à un pilier de cicatrisation pour permettre la cicatrisation de la gencive et éviter une deuxième intervention pour découvrir l’implant.

Est-ce une intervention douloureuse ?

La mise en place d’implant est une intervention non douloureuse. Les suites post opératoires (douleur, gonflement, hématome) sont en règle générale moindres que pour une extraction dentaire.

Quelle est la chronologie du traitement ?

A la suite de la mise en place des implants, il faut respecter un délai de cicatrisation de 2 à 6 mois (en fonction de la densité osseuse). Si l’implant est enfoui, une intervention sous anesthésie locale sera réalisée pour découvrir l’implant et connecter le pilier de cicatrisation (vis trans-gingivale qui relie l’implant à la cavité buccale). 1 mois après cette intervention, les étapes de réalisation prothétique peuvent être engagées.

Si l’implant est connecté au pilier de cicatrisation en une seule intervention, les étapes de réalisation prothétique pourront débuter après le délai de cicatrisation.

La mise en place de la couronne répondra alors aux mêmes étapes que la prothèse traditionnelle (empreinte, essayages et mise en place de la prothèse). Un suivi régulier doit alors être mis en place pour contrôler la santé gingivale et le niveau d’os autour des implants.

Quel est le taux de succès des implants dentaires ?

Il est aujourd’hui communément admis des taux de succès de 95% à 10 ans et entre 90 et 92% à 20 ans. Ces taux de succès impliquent néanmoins un suivi régulier du patient notamment en ce qui concerne son état de santé parodontale. En effet, s’il n’est pas possible d’avoir des caries au niveau d’un implant, la maladie parodontale aura le même effet autour des implants qu’autour des dents : une perte osseuse progressive.

Est-ce qu’on peut rejeter un implant ?

Il n’est pas possible de rejeter un implant car l’implantologie fait uniquement appel à la cicatrisation. Lors d’une greffe cardiaque, le corps du sujet receveur reconnaît le cœur du donneur comme un élément étranger et se défend contre (c’est pour cela que les patients greffés prennent des médicaments anti rejet toutes leurs vies). A l’inverse, le corps n’est pas capable de reconnaître ou de “voir” l’implant car celui-ci est biologiquement inerte. Ainsi, lors de la mise en place d’un implant, le corps va considérer le forage dans l’os comme une fracture. Quand il y a une fracture, le corps va cicatriser en comblant la fracture avec de l’os. C’est exactement ce qui va se produire dans le cas de la mise en place d’un implant sauf que là, dans le forage il y à l’implant qui va se retrouver prisonnier dans l’os : c’est ce qu’on nomme l’ostéointégration (phénomène de cicatrisation osseuse autour d’un implant en titane). Dans certaines situations cliniques (une partie des 5% d’échecs), et pour des raisons qui ne sont pas toujours identifiées, le site osseux ne va pas cicatriser et l’implant sera alors mobile (échecs primaires). Il conviendra alors de déposer l’implant et de nettoyer le site osseux afin de favoriser sa cicatrisation. 3 mois après cet échec il sera possible de replacer un implant dans le même site.

Si on perd un implant plus tard?

On parle là des échecs secondaires qui peuvent se produire plusieurs mois ou années après la mise en place des implants (l’autre partie des 5%). Ces échecs peuvent être d’origine mécanique (surcharge sur l’implant) ou biologique (perte osseuse autour de l’implant notamment dans les cas de maladie parodontale non traitée). Il convient alors d’identifier les causes de l’échec afin de les corriger (par exemple, traiter la maladie des gencives) et d’envisager après dépose de l’implant et nettoyage du site, la mise en place d’un nouvel implant.

Autres complications ?

Comme dans tous les traitements dentaires et notamment prothétique, des complications peuvent se produire. Elles peuvent concerner l’implant lui-même avec notamment l’apparition de perte osseuse autour de l’implant pour des raisons biologiques ou mécaniques. Elles peuvent concerner les couronnes avec des possibilités de descellement, de dévissage ou de fracture des composants cosmétiques. Seul un suivi régulier permet d’anticiper ces complications et le cas échéant de les traiter avec les moyens adéquats.

Qui place les implants ?

L’obtention de taux de succès important est fonction non seulement de la qualité du geste chirurgical mais également et surtout de la solidité du plan de traitement global et du suivi du patient. Les omnipraticiens formés à l’implantologie et disposant des structures (bloc opératoire) et du matériel nécessaire et les parodontistes sont à même d’intégrer l’implantologie dans le plan de traitement global du patient.

Est-ce que les implants sont meilleurs que nos dents ?

Certainement pas !! Le meilleur implant du marché reste la dent sans aucune discussion possible. Seules les dents définitivement condamnées peuvent être remplacées par des implants. Il est donc fondamental que le praticien évalue le pronostic des dents avant d’envisager leurs remplacements.

Faut-il extraire les dents préventivement pour conserver le potentiel osseux ?

Surtout pas !!
Un patient suivi et traité pour sa maladie parodontale ne perd plus d’os. Il est absolument incohérent d’envisager des extractions préventives dans le but de conserver l’os.

Une dent qui bouge est elle forcément une dent condamnée ?

Absolument pas !!
La mobilité dentaire est associée à l’inflammation des tissus profonds et à la perte osseuse. Dans de nombreuses situations cliniques, un traitement parodontal, en réduisant l’inflammation permettra de stopper la mobilité dentaire. Par ailleurs, il existe désormais, pour certaines situations cliniques précises, des moyens de reformer l’os autour des dents et d’éviter ainsi leurs extractions. Est-ce que les implants sont remboursés ? La mise en place chirurgicale d’implants dentaires est un acte hors nomenclature qui n’est donc pas remboursé par la sécurité sociale. La prothèse sur implant est partiellement remboursée par la sécurité sociale. Certaines mutuelles proposent le remboursement d’une partie de la mise en place chirurgicale des implants. Pourquoi les implants sont onéreux ? Le coût des implants reste élevé en raison du prix des composants chirurgicaux (implants, matériel chirurgical) et prothétiques (pilier de prothèse). A titre d’exemple, le prix d’achat d’un implant dentaire peut s’élever pour le praticien à 400 euros. A cela doit s’ajouter pour la partie chirurgicale du traitement, l’ensemble du matériel stérile et le coût du bloc opératoire. Faut-il aller dans les pays de l’est pour économiser des sous ? Il est absolument impensable et excessivement risqué de considérer la santé dentaire comme un bien de consommation. Cela pour plusieurs raisons : - toute intervention chirurgicale peut être associée à des complications qui seront toujours délicates à gérer si le praticien est à plusieurs milliers de kilomètres. - la mise en place d’implants dentaires ne doit pas être considérée comme un acte isolé mais comme partie intégrante d’un plan de traitement global de la bouche qui implique un suivi régulier. Toute la littérature scientifique indique que c’est la qualité de ce suivi qui permettra d’envisager les taux de succès précédemment cités. - La réduction des coûts se fait bien souvent au détriment de la qualité des produits utilisés. Il est illusoire de penser que les matériaux utilisés dans ces pays sont les mêmes que ceux utilisés en France. Bien souvent, quand il est nécessaire de ré intervenir sur des patient ayant eut recours à du tourisme médical, il est impossible de savoir ce qui a été placé dans la bouche et donc très souvent impossible de ré intervenir simplement. - Les complications (à long terme) simples mais ennuyeuses pour le patient (couronne mobile par exemple) ne peuvent être gérées que si l’on connaît les produits placés en bouche et que si les composants utilisés sont encore disponibles. - La mise en place d’implant doit être uniquement envisagée dans des bouches propres dans lesquelles la maladie parodontale a été traitée. Ce traitement peut nécessiter plusieurs semaines avant de pouvoir envisager la mise en place des implants.

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